Scène de vie de coach :

Le point commun des managers que j’accompagne est qu’ils souhaitent tous l’autonomie de leurs collaborateurs. Quels que soient les objectifs du coaching ou de la formation, ce sujet arrive à un moment ou à un autre. Cela se comprend car l’objectif ultime des managers est effectivement de rendre leurs collaborateurs autonomes.

Bien entendu leur niveau d’autonomie dépend de la façon dont ils sont managés. C’est pourquoi les managers doivent avoir les idées claires sur les conditions nécessaires à l’autonomie de leur équipe. Ils doivent également avoir sur leur tableau de bord un indicateur qui leur dira à quel moment leurs collaborateurs sont autonomes.

Les 4 conditions de l’autonomie :

Je retiens quatre conditions à l’autonomie : trois du côté des collaborateurs et une du côté des managers.

Pour être autonome, une personne doit savoir faire seule. C’est-à-dire qu’elle doit avoir les compétences techniques nécessaires pour réaliser une tâche. Cela parait évident de le dire mais ce n’est pas forcément le cas dans la réalité. Il suffit d’observer le nombre de personnes nommées managers sans avoir de formation en management pour le constater.

La deuxième condition est le niveau de motivation. Là aussi, il s’agit d’une évidence mais elle est tout aussi oubliée que la première Pour réaliser quelque chose il faut en avoir envie. Il est facile de se forcer à court terme mais cela n’est pas tenable dans la durée. C’est bien entendu principalement le manager qui crée le contexte pour que ses collaborateurs soient motivés.

Enfin la troisième condition est d’avoir confiance dans ses capacités. On peut savoir faire, avoir envie, et pourtant ne pas oser. Là aussi le rôle du manager est essentiel pour encourager ses collaborateurs à se lancer et les aider à développer ce type de confiance.

Côté manager, je retiens une seule condition. Il doit être prêt à laisser réellement ses collaborateurs gagner en autonomie. Autrement dit, il doit être capable de baisser son niveau de contrôle et d’accepter que ses collaborateurs fassent les choses à leur manière.

Un niveau de contrôle élevé sera interprété par ses collaborateurs comme un manque de confiance. Ce qui est incompatible avec l’autonomie.

L’indicateur de l’autonomie :

Pour mesurer le niveau d’autonomie, je vous propose l’indicateur suivant : Un collaborateur est autonome quand il sait distinguer avec pertinence trois types de décisions.

Les décisions qu’il peut prendre seul.

Les décisions qu’il prend seul puis informe son manager de la nature de sa décision.

Les décisions qu’il prend en concertation avec son manager.

Cela signifie qu’il a parfaitement compris quel était son périmètre de responsabilité et donc de décision.

Un cercle vertueux se met alors en place. En effet, quand un manager sait que ses collaborateurs ont ce niveau de recul, il est encouragé à leur laisser encore plus d’autonomie. C’est alors toute l’équipe qui gagne en efficacité, manager y compris.

Si vous souhaitez que je vous accompagne dans un projet de formation, de coaching individuel ou collectif, vous pouvez me joindre à cette adresse :

Arnaud.pottier@km30.fr