Scène de vie de coach :

Chaque année j’accompagne par la formation ou le coaching des dizaines de managers d’équipe ou de projets. J’ai le privilège d’aider chacun d’entre-eux à faire un pas de plus dans la maitrise de leur métier dans les domaines qui sont les miens : le management, la prise de parole en public ou la conduite de projets.

Ce qui est le plus gratifiant pour moi, c’est lorsque je constate que les managers prennent plus de plaisir à accomplir leur métier à la fin de l’accompagnement. Je le constate notamment lors de la réalisation d’exercices de mise en œuvre ou par leur feed-back post-accompagnement.

Ils sont contents de réussir à mettre en œuvre les méthodes qu’ils ont apprises.

Les trois compétences que j’aborde en formation (management, prise de parole en public et conduite de projet) ont un point commun : toutes les trois s’acquièrent généralement « sur le tas ».

Peu de managers ont été formés sur le management, la prise de parole en public ou la conduite de projets avant de prendre leur poste. Alors ils ont appris comme ils le pouvaient.

Si bien que rares sont ceux qui prennent réellement du plaisir dans ces domaines car ils ne les maitrisent pas vraiment. C’est normal car la maitrise d’un savoir-faire est nécessaire pour y prendre du plaisir.

J’ai observé que les managers qui atteignaient un niveau de savoir-faire suffisant pour se faire plaisir passaient par deux grandes étapes : Ils ont tout d’abord pris conscience de leurs lacunes. Puis ils font preuve de persévérance pour les combler.

Reconnaitre que je ne sais pas :

En début de formation, il est classique de demander aux participants leurs attentes. J’ai beau avoir de l’expérience, je suis encore surpris par la faible valeur ajoutée de ce qu’ils expriment généralement à cette étape. Souvent ils répondent par des banalités du type : « Progresser dans la prise de parole en public ».

Il est alors nécessaire de poser plusieurs questions pour obtenir une véritable réponse, sans d’ailleurs toujours y parvenir.

Tous les managers ne sont pas prêts à reconnaitre leur besoin de progresser. Soit parce qu’ils n’en sont tout simplement pas conscients, soit parce qu’ils n’ont pas envie de changer de méthode, même si celle-ci est limitante.

Le rôle du formateur est alors double : les aider à prendre conscience de leur besoin d’acquérir de nouvelles compétences et les mettre suffisamment en confiance pour qu’ils osent prendre le risque de changer.

Apprendre et persévérer :

La prise de conscience de ses lacunes et des difficultés qu’elles engendrent suscite le besoin d’apprendre. Charge ensuite au formateur d’apporter une méthode pratique et concrète qui réponde à cette attente.

Si la méthode est adaptée, elle est généralement facile à comprendre.

Mais la partie n’est pas forcément gagnée pour autant. Le participant ne doit pas s’arrêter à la compréhension de la méthode. Il doit également l’intégrer, se l’approprier pour qu’elle devienne sa méthode.

Là, le formateur peut toujours faire des exercices pour aider les participants à franchir cette étape, mais eux-seuls devront faire preuve de persévérance pour que la méthode devienne un réflexe.

C’est quand cette étape est franchie, quand on utilise la méthode sans y penser, que l’on peut réellement prendre du plaisir dans une activité.

Cette perspective de plaisir, seulement possible par la maitrise de méthodes et de techniques devrait être une motivation pour franchir les difficultés à atteindre un tel niveau. Plaisir et compétence sont les deux ingrédients indispensables du leadership.

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Arnaud.pottier@km30.fr