Scène de vie de coach :
Cette semaine j’ai animé un séminaire dont l’objectif était : « Mieux se connaitre pour mieux communiquer. »
Le programme est basé sur l’utilisation du questionnaire de personnalité MBTI. La journée débute par la présentation des différentes caractéristiques de personnalité définies par le modèle. Puis je présente à chaque participant son profil.
Je sais que l’utilisation de questionnaires de personnalité fait souvent débat. Les détracteurs les plus virulents affirment qu’ils sont aussi fiables que l’horoscope. Alors que certains consultants ne jurent que par l’utilisation de ce type d’outils.
Pour ma part, je considère les trois principaux questionnaires (MBTI, DISC, Process Com) fiables. Ce sont des outils utiles en début de parcours de coaching ou de formation au management.
J’utilise le MBTI ou le DISC en fonction de l’entreprise et de l’objectif à atteindre.
Pour que leur utilisation soit efficace, il faut être conscient de ce que l’on peut en attendre et connaitre les pièges à éviter.
Quel est l’intérêt d’utiliser un questionnaire de personnalité ?
Il faut savoir que le questionnaire ne constitue pas la finalité. Il n’est qu’un moyen pour que son utilisateur soit capable de se situer dans un modèle de structure de personnalité.
Par exemple le questionnaire DISC nous positionne (entre autre) par rapport à notre perception de l’environnement (hostile ou favorable) et le MBTI par rapport à la manière dont on gère notre énergie (Extraversion ou introversion).
Comme tous modèles, ils simplifient la réalité pour nous permettre de la comprendre et nous la rendre accessible.
Un modèle de structure de personnalité nous permet de mettre des mots sur un type de comportement. Nommer les choses aide à prendre du recul et à gagner en objectivité. Cela permet de réaliser que son mode de fonctionnement n’est pas universel et que d’autres personnes fonctionnent différemment.
Un autre intérêt majeur à l’utilisation d’un questionnaire de personnalité est d’identifier ses besoins psychologiques pour être capable de les exprimer. Il permet également de comprendre ceux des autres et de mieux les respecter.
Les pièges à éviter.
Au-delà du choix du modèle, le plus important est le choix du consultant qui le présentera. Il doit effectivement savoir éviter les pièges potentiels.
En premier lieu, il ne doit pas caricaturer ces modèles en les rendant trop simplistes ou au contraire en les complexifiant. Parfois je rencontre des managers, passés par ces questionnaires qui me disent « oui mais tu comprends moi je suis rouge et lui il est vert ». En d’autres termes, nos points de vue sont irréconciliables. Le DISC, puisque c’est de lui dont il s’agit ici, est plus complexe qu’une simple couleur. A propos du MBTI, les utilisateurs se souviennent de leur profil, mais ils ont souvent oublié ses implications.
Le deuxième piège à éviter est de réduire les personnalités des utilisateurs à la description donnée par le modèle. Elles sont évidemment plus complexes que cela.
Comme je l’ai dit, le rôle d’un modèle, quel que soit le domaine, est de simplifier la réalité pour nous la rendre compréhensible. Il nous offre une carte pour nous aider à nous repérer dans la complexité des personnalités. Même si la réalité est plus subtile, ce n’est déjà pas si mal.
Pour recevoir tous les samedis dans votre boite mail un article sur le leadership comme celui-ci, inscrivez-vous à la newsletter de Km30, c’est juste en dessous :