Si le leadership est l’art d’influencer les personnes qui m’entourent, l’exemplarité est la clé de voute de tout leadership efficace.
Etre exemplaire
Pour que sa parole ait un impact, pour être crédible dans son rôle, le manager doit être exemplaire… dans son exemplarité. A chaque manquement, ce sont des points de crédits qui s’envolent.
L’exemplarité ne veut pas dire perfection. L’exemplarité signifie que le manager respecte les règles qu’il a lui-même établies. S’il n’applique pas ce qu’il attend de l’équipe, sa crédibilité sera rapidement remise en cause.
L’exemplarité n’implique pas non plus qu’il soit le meilleur dans tous les domaines, notamment dans le métier de ses collaborateurs. Cela signifie qu’il donne le meilleur de lui-même dans l’exercice de son métier, dans son comportement et dans le management de son équipe.
Exemplarité, que pour les autres?
Cela n’exclut pas de se donner le droit à l’erreur, car comme tout le monde, le manager en commet et son équipe les constate. En cas d’erreur, le manager peut toutefois être exemplaire dans la manière dont il réagit : s’il la reconnait, la corrige et met en place des outils ou des méthodes pour qu’elle ne se réalise plus.
Lorsque j’évoque la notion d’exemplarité avec les managers que je rencontre en formation ou en coaching, tous sont unanimes sur l’importance de l’exemplarité et la voit comme une évidence. Ils se considèrent toujours comme exemplaires, en revanche, … leur manager devrait, eux, améliorer leur exemplarité….
Il est souvent plus facile d’être vigilant sur l’exemplarité des autres, que sur la sienne. Je pense que nous avons sans doute tous à réfléchir à notre propre exemplarité, car simple sur le papier, c’est un vrai défi que d’être exemplaire tout le temps, quelle que soit la situation, le niveau de fatigue, l’heure de la journée….
Alors c’est décidé, cette année, je suis exemplaire !