Scène de vie de coach :

Quand un collaborateur souhaite quitter l’entreprise, sa période de préavis est presque aussi importante que sa période d’essai. Mais les managers ne saisissent pas toujours la portée des derniers temps de leur collaborateur dans l’entreprise. De plus, ils réagissent plus ou moins bien à ce type de situation et rarement avec mesure. Car en fonction de leur relation avec ce collaborateur, son départ peut être vécu comme un soulagement ou comme une trahison. Parfois la décision de leur collaborateur peut même leur apparaitre comme un échec personnel.

Quel que soit le contexte, il est important que l’un et l’autre sache bien conclure cette collaboration. Bien entendu la situation dépend du cadre dans lequel le collaborateur quitte l’entreprise. Mais d’une manière générale, une fois que la décision a été prise, les managers sont trop souvent passifs et attendent simplement que leur collaborateur parte.

Il y a deux étapes majeures dans cette phase de départ : la première se déroule juste après l’annonce du départ et la seconde, quand le collaborateur quitte effectivement l’entreprise.

Dès la décision du départ :

Que ce soit une décision prise conjointement par le manager et le collaborateur ou seulement par le collaborateur, les deux peuvent vivre cette situation avec une certaine émotion. Mais il est sage de prendre du recul par rapport à cette émotion car elle peut nuire à la manière dont se passent les derniers temps de collaboration. C’est pourquoi, le manager et le collaborateur doivent se mettre d’accord sur ses dernières tâches et comment le manager l’accompagnera.

Il est essentiel d’adapter ces missions à la qualité de leurs relations ainsi qu’à la durée du préavis. Les attentes du manager doivent être réalistes et tenir compte de ces deux paramètres. En clair, si les relations sont mauvaises ou si le préavis est court, il est préférable de se concentrer sur les actions essentielles.

Des jalons doivent être définis et chacun doit s’engager à faire sa part.

Savoir se dire au revoir :

Au-delà du traditionnel mais optionnel pot de départ, qui en fonction de la situation peut être plus ou moins festif, il est important que le manager et le collaborateur se disent au revoir de manière formelle afin de clore leur collaboration. Le collaborateur doit le faire aussi avec les autres membres de son équipe.

En effet la manière dont un collaborateur quitte l’équipe est aussi un message à ceux qui restent. Si un collaborateur part dans l’indifférence générale, le message envoyé par le manager est que les membres de l’équipe ne sont pas importants, voire interchangeables au point que le départ de l’un des membres est un non-événement. C’est pourquoi le manager doit « marquer le coup » et permettre à l’équipe de le faire également.

Cela aidera chacun (manager, collaborateur et équipe) à passer à autre chose et à écrire une nouvelle page professionnelle. C’est au manager que revient l’organisation de cette dernière phase pour que chacun en sorte gagnant.

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