Scène de vie de coach.

Quelques jours après mon retour de vacances je passais la certification Qualiopi. Pour ceux qui sont éloignés de la législation de la formation professionnelle, Qualiopi est la certification qui atteste de la qualité du processus mis en œuvre par les organismes de formation pour créer et dispenser des formations.

Même si cela a rendu mon retour au travail un peu rude, j’étais particulièrement heureux du moment où s’est déroulé l’audit. Cela m’a permis de le préparer en juillet et de le finaliser pendant les quelques jours dont je disposais entre mon retour et le jour J. C’était vraiment le timing parfait. Je n’y ai pourtant pas été pour grand-chose. J’avais en effet demandé un audit fin juillet mais l’organisme certificateur l’a repoussé à fin août.

S’il avait eu lieu fin juillet comme je l’avais prévu initialement, je l’aurais clairement passé dans de moins bonnes conditions.

Cette situation m’a rappelé qu’il est normal de chercher à agir au bon moment. Mais dans la mesure où l’on ne peut pas tout maitriser, il est tout aussi important d’accepter les choses comme elles viennent.

Il est cependant difficile d’être aussi à l’aise dans la maitrise que dans l’adaptation. En effet, notre personnalité nous pousse à préférer l’une à l’autre. Pour être réellement efficace et surtout gagner en sérénité, nous devrions être capables de concilier les deux : chercher à agir dans le bon timing et avoir la souplesse de l’adaptation quand cela est nécessaire.

Choisir le bon timing :

Il est utile de se poser la question du bon timing pour réaliser une tâche. Par exemple, j’écris plus facilement mes articles de blog le matin. Mes idées sont plus claires, et ma « plume » plus facile. D’une manière générale, je privilégie le matin pour mener mes travaux de réflexion. Etre conscient de cela me permet d’organiser au mieux mon agenda. Quand je respecte ces temps, je travaille avec beaucoup plus de fluidité.

Une autre manière pour choisir le bon timing est de se demander à quel moment l’environnement est favorable à ce que l’on veut entreprendre. Par exemple le manager qui souhaite mettre en œuvre un changement doit réfléchir au bon moment pour l’annoncer à l’équipe et le lancer.

Choisir le bon timing est un vrai talent que les managers doivent développer.

 

S’adapter :  

Mais il n’est pas toujours possible de fonctionner de cette manière car nous ne maitrisons pas tout et des événements viennent souvent perturber notre belle organisation. Nous ne pouvons alors rien faire d’autre que de les accepter et de nous adapter au mieux avec autant de réactivité possible.

Nous devons aussi faire preuve d’adaptation lorsque nous savons que nous ne sommes pas dans le bon timing pour que nos projets réussissent. Ce n’est alors plus de réactivité dont nous avons besoin mais de patience.

S’adapter consiste donc à faire preuve de réactivité dans un cas et de patience dans l’autre.

Ainsi, en fonction des situations, faire les choses au bon moment est un mélange subtil entre préparation, réactivité et patience. Être capable d’allier les trois est un beau défi pour cette nouvelle rentrée.

Bonne semaine et à lundi prochain, 9h00.