Scène de vie de coach :

Premier coaching de l’année. Mon interlocutrice est masquée et nous nous rencontrons par visioconférence. Ceinture et bretelles. Après m’être inquiété de la qualité de la relation avec ces filtres successifs, j’ai pu constater que la communication passait malgré tout. Dans cette situation, le regard devient encore plus important car il est le seul canal de communication non verbale.

Le sujet du coaching est la prise de parole en public. Cette personne est sous pression car elle doit prochainement faire une présentation qui représente un enjeu important pour elle, son équipe et son entreprise. Au cours de l’entretien, apparait la question de la confiance en soi, nécessaire lors de ce type d’intervention. En effet, pour s’affirmer sereinement et tranquillement vis-à-vis de ses interlocuteurs, il est nécessaire d’avoir un bon niveau de confiance en soi.

La confiance en ses compétences plutôt qu’en soi:

Le problème est que la confiance en soi est un concept tellement flou et renvoie à des éléments de personnalité tellement profonds qu’elle est finalement assez difficile à travailler. Cela d’autant plus que l’on a l’impression de ne jamais avoir fini lorsque l’on cherche à progresser dans ce domaine.

Dans mes coachings, je préfère substituer la confiance dans ses compétences ou ses capacités à la confiance en soi. D’abord parce que les ressorts de la confiance en soi ne sont pas forcément accessibles au coach alors que la confiance dans ses compétences peut se travailler de manière concrète.

Son niveau de compétences se mesure et se constate :

Notre niveau de compétence se mesure. Au départ il est sanctionné par un diplôme. Ensuite il est facile d’observer le niveau de complexité des problèmes que nous sommes capables de résoudre et les compétences que nous avons utilisées pour cela. Même si bien souvent, nous ne nous rendons plus compte des compétences que nous mobilisons pour accomplir notre métier. C’est seulement quand nous formons quelqu’un d’autre que nous prenons conscience de toutes les compétences que nous possédons.

Toutes les situations où nous avons dû les mobiliser nous prouvent que nous avons suffisamment de ressources pour résoudre les problèmes que nous rencontrons et par conséquent nous devrions pouvoir nous appuyer dessus avec sérénité.

Avant une échéance à enjeu, il peut être utile d’identifier les compétences dont nous allons avoir besoin et de nous souvenir des circonstances dans lesquelles nous les avons déjà mises en œuvre. Cette démarche aide à prendre du recul avant de se lancer dans l’action et évite de se laisser submerger par le stress.

Je ne nie pas l’importance de la confiance en soi mais l’améliorer peut être un long chemin alors que développer la confiance dans ses compétences ou ses capacités est plus accessible. De plus, développer la confiance dans ses compétences est un bon angle d’attaque pour que la confiance en soi progresse.

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